L’utilité et la mise en place d’un plan de financement
Chaque entreprise doit effectuer un plan de financement avant de se lancer dans un nouveau business ou un grand projet. Ce sera le chef de projet ainsi que le comptable qui sera à la charge de ce plan. Toutes les informations sur le financement doivent être mentionnées dans un tableau à titre de bilan représentatif. Indispensable au bon développement d’une société ou d’une entreprise, ce fichier doit faire l’objet d’une attention particulière, notamment son contenu.
Table des matières
Définition
Un plan de financement est un document établissant la liste des besoins d’un projet. Toutes les ressources financières devront y être présentes. Son objectif principal est de pouvoir vérifier l’équilibre financier d’une société afin de trouver la relation entre les ressources disponibles et les besoins en commandite. Ainsi, les futurs investisseurs seront en mesure de s’assurer l’exactitude et l’ampleur de ce fond.
Il y a le plan de financement initial (au début du projet) et le plan de financement sur les exercices inscrits au budget à moyen terme.
Les deux types de plans de financement
Le plan de financement initial
Nommé également un plan de financement prévisionnel, c’est le plan qui est établi provisoirement par le chef de projet pour effectuer un devis estimatif sur la totalité de la somme à investir. Dans la pratique, l’utilisation d’un tableau est toujours courante. Cela facilite le dépistage de tous les besoins financiers ainsi que les ressources nécessaires à la création.
Le financement sur les exercices budgétisés
L’idée est de pouvoir assurer la situation financière de la société à courte, moyenne et longue durée. Ce plan vise également à assurer la disponibilité de couvrir tous les besoins de l’entreprise au cours de sa vie. Dans cette optique, les fonds de roulement, les capitaux puis les dettes devront tous être pris en compte.
Que doit contenir le plan de financement
Un plan de financement d’une société doit contenir au moins deux groupes capitaux : les besoins (charges ou actifs) et les ressources (produits ou passifs). C’est le flux monétaire (encaissement et décaissement) du budget qui permet d’analyser ces deux paramètres.
Quand le calcul de tous les coûts totaux dès la création du projet s’applique, il s’agit notamment de l’exécution d’un plan de financement initial. Pour ce faire, l’utilisation d’un tableau est vivement recommandée. Dans ce tableau, il est du devoir de bien distinguer les besoins initiaux à financer et les ressources supposées à subventionner ces besoins. Voyons cela de plus près.
Les besoins initiaux à financer
À titre d’explication, les besoins en question pour un plan de financement correspondent au décaissement, à l’immobilisation des fonds et aux remboursements des dettes ou emprunts, le cas échéant. Pour les besoins initiaux à financer, le tableau doit comprendre le montant des éléments suivants :
- les matériels, les véhicules, l’outillage, les mobiliers et les machines,
- les bâtiments et/ou les terrains acquis,
- la rénovation et l’agencement de tous les licences et brevets à acheter (marque, droit de bail et droit d’entrée pour la création)
- le rachat du titre de l’entreprise si elle appartenait avant à d’autres personnes
- les cautions et les dépôts.
Un autre point à préciser est l’instauration de la trésorerie dans une entreprise pour bailler les écarts entre ses dépenses (frais de création et divers frais d’achats de démarrage) et ses gains.
Les ressources financières initiales
Il s’agit de l’ensemble des apports (en nature ou des dons) tel que les fonds propres ainsi que le ou les emprunts. Il s’agit également de toutes les activités génératrices de revenus de l’entreprise d’où sa capacité d’autofinancement.
Dans cette partie, il faut mentionner tous les moyens nécessaires au bon démarrage de l’entreprise. Parmi ces mentions figurent les différents apports possibles (apports en numéraire, en nature, en exploitation, en compte courant, etc.). Mise à part, il y a aussi toutes les subventions reçues via les bailleurs de fonds.
Pour être plus clair, le principe d’élaboration du plan de financement consiste à :
- budgétiser les frais
- à recenser les investissements potentiels et les apports
- calculer et évaluer les besoins en termes de fonds de roulement.
Quand les sources de financement sont toutes découvertes, il ne reste plus qu’à bien équilibrer ledit plan de financement en soignant la cohérence de tous les contenus. En outre, l’expert-comptable pourra gérer les flux de dépenses par rapport aux entrées.
Mise en place du financement sur les exercices budgétisés
En réalité, ce plan de financement est basé sur 3 exercices afin de vérifier si les ressources financières peuvent couvrir amplement les besoins financiers. Là encore, un tableau récapitulatif est de mise. Les listes suivantes devront être présentes :
- les investissements, les emprunts et les apports récents que l’entreprise a gagnés
- les sources des subventions reçues ainsi que leur montant
- les distributions des redevances
- la capacité d’autofinancement ou le cas inverse.
Pour ce faire, l’entreprise doit utiliser un logiciel bien adéquat pour parvenir à toute sorte de vérification.
Quelle est l’utilité d’un plan de financement ?
Ce plan permet de réaliser les prévisions financières afin que l’entreprise se déroule comme prévu et ses activités fonctionnent à merveille. Il sert également à bien manœuvrer les entrées et les sorties pour un objectif bien défini. Avec un ou plusieurs tableaux représentatifs, l’expert-comptable ou le chef de projet pourra présenter aux futurs bailleurs la cohérence de leur projet. Quand un plan de financement est bien présentable, logique et pertinent, la gestion de l’entreprise ainsi que le déroulement du projet est bel et bien au rendez-vous.
Quelles sont les vérifications à faire avant de dresser ce plan ?
Il faudra avant tout s’assurer que le montant de la caisse de la trésorerie d’une entreprise soit positif. Cela permet d’éviter le déclin économique et de véhiculer une bonne gouvernance de ladite entreprise. Il faut également vérifier les investissements annuels en se basant sur des calculs intermédiaires. Le premier calcul se rapporte au CAF (capacité d’autofinancement) qui est égal à l’ensemble du résultat net et les dotations aux amortissements moins les subventions virées au compte. Dans une deuxième lancée, le BFR (besoin en fonds de roulement) se résulte par l’addition des créances clients avec les stocks moins les dettes des fournisseurs.