Les aides auxquelles les jeunes entrepreneurs peuvent prétendre
Tous les jeunes entrepreneurs ont leurs propres ambitions. Ce qu’ils ont en communs ? Ils rêvent tous de réaliser leur projet de créer leur propre entreprise et de développer leurs activités. Il est donc normal qu’ils cherchent des financements et des dispositifs qui garantissent leur réussite. Mais la vraie question est : où peuvent-ils en trouver ? Plusieurs aides sont offertes aux jeunes entrepreneurs en France. Parmi ces dispositifs, nous pouvons citer l’ACRE.
Table des matières
L’ACRE : en quoi consiste-t-il ?
Définition
L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise ou l’ACRE fait partie des dispositifs les plus connus en France. C’est une exonération totale des charges sociales durant la première année de création d’une entreprise. Autrement dit, les cotisations sociales seront temporairement réduites durant les 12 mois. Bien sûr, l’ACRE offre des aides financières à la création ou la reprise d’une entreprise.
À noter, ce sont les entrepreneurs qui prendront en charge certains paiements. Cela implique la CSG, la CRDS, les assurances couvrant les accidents de travail, et la retraite complémentaire. Il en est de même pour la formation professionnelle.
Historiquement, ce dernier est le remplaçant de l’ancien dispositif appelé « ACCRE ». Évidemment, cette aide concerne désormais tous les jeunes créateurs ou repreneurs d’entreprises. Ils peuvent bénéficier automatiquement de cette exonération depuis 2019.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Pour bénéficier de l’ACRE, des conditions au niveau de l’entreprise créée ou reprise doivent être respectées. Pareil pour le demandeur. En fait, le jeune entrepreneur doit créer ou reprendre une entreprise, et ce, en son propre nom. Une fois accompli, il bénéficiera automatiquement de l’ACRE. Aucune demande spécifique n’est exigée.
En revanche, les microentreprises sont les seuls à remplir d’autres conditions pour en tirer profit. Cela consiste à faire une déclaration de création ou de reprise d’entreprise. Ensuite, ils devront déposer un formulaire de demande spécifique (45 jours au plus tard).
Quels sont les accompagnements possibles ?
« Je deviens entrepreneur » : de quoi s’agit-il ?
C’est un programme d’accompagnement à la création d’entreprises. Autrement dit, c’est une sorte de soutien qui se formalise par des ateliers collectifs gratuits. Cette formation organise un regroupement d’une dizaine de participants durant 4 ou 6 semaines. Les jeunes entrepreneurs pourront bénéficier d’un accompagnement individuel avec un tuteur.
Ces tuteurs peuvent les conseiller et partager ses expériences avec eux. Ainsi ils seront en mesure d’établir un « business plan » et un prévisionnel financier. Grâce aux aides apportés par les tuteurs, il serait facile pour eux de trouver un partenaire qui pourra financer son projet.
Cette formation est proposée gratuitement. Au début, les personnes concernées étaient les jeunes de 18 à 32 ans. Mais désormais, tous les créateurs sont les bienvenus. Lorsque la période d’accompagnement est terminée, ils peuvent demander un microcrédit et un prêt d’honneur avec un taux de zéro pour cent (0 %). Ce dispositif prend en charge des dépenses financières liées à la préparation et au démarrage du projet.
« Le cap » jeune
C’est un accompagnement professionnel proposé aux jeunes moins de 26 ans. Les demandeurs d’emploi et les créateurs d’entreprises sont les plus concernés. « Cap » jeune » est une solution initiée par réseau France Active dans le but de développer l’économie en France. Ce dispositif propose un accompagnement renforcé par France Active. Cela permet de rendre plus fiable le projet et de construire l’entreprise envisagée.
Il offre également une prime de 2 000 euros. Le but est de fortifier les apports personnels du jeune créateur et de contribuer au lancement de son projet. Malgré tout, le plan de financement du jeune entrepreneur ne doit pas surpasser le fond imposé (50 000 euros).
D’autres aides possibles : lesquels ?
Le statut étudiant-entrepreneur
Ce statut est un dispositif qui reste accessible à tous les étudiants de 28 ans de moins. Effectivement, ce statut permet au jeune d’élaborer un plan pour créer un projet entrepreneurial. En occurrence, ce projet se déroule simultanément avec les études supérieures du pratiquant. En France, 24 % des créateurs d’entreprises sont moins de 30 ans en 2016.
Pour bénéficier de ce statut, l’étudiant doit être éligible. Il sera alors obligé de créer son projet avec le « Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat » (Pépite). Malgré tout, ce statut est également ouvert aux jeunes diplômés.
Grâce à ce dispositif, l’étudiant peut profiter de tous les avantages de ce statut durant la première année de la création d’entreprises. Il aura aussi accès à l’espace coworking de Pépite avec un coaching de deux tuteurs. Dans certains cas, une possibilité de signer un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) sera offerte aux jeunes entrepreneurs.
Le statut jeune entreprise-universitaire
En ce qui concerne ce statut, les entreprises moins de 8 ans et l’issues de l’enseignement supérieur sont les plus concernées. Ce dispositif a été conçu pour encourager les étudiants à créer leur propre entreprise. Il en est de même pour les chercheurs et les autres personnes issues d’un établissement d’enseignement supérieur. Autrement dit, l’étudiant détiendra 10 % du capital de l’entreprise en question. Ce pourcentage est également effectif pour les titulaires ayant un doctorat ou des personnes qui sont affectées à l’enseignement supérieur.
Ce statut permet aux participants d’avoir une exonération d’impôt sur les bénéfices. Durant la première année, l’exemption est totale, mais pour la deuxième année, elle est à 50 %. Les étudiants auront aussi une exonération de taxe foncière et de CFE durant 7 ans maximum. Sans oublier les détaxations de cotisations patronales sur les revenus.
Comment privilégier de ces aides ?
Pour bénéficier de ces aides, les jeunes entrepreneurs doivent effectuer des concours nationaux. Il y a les concours proposés par « Bpifrance Création ». Mais il y a aussi d’autres concours dédiés au public jeune. C’est le cas, par exemple, du concours qui s’appelle « Prix MoovJee ». Ce challenge est fait pour les jeunes entrepreneurs de 18 et 26 ans. Il faut noter que les vainqueurs du concours auront le privilège d’obtenir un appui par les médias nationaux. Ils seront effectivement bien accompagnés et plus visibles au niveau international.
Un autre concours à pourvoir est le « 100 jours pour entreprendre ». Il s’offre aux jeunes âgés de 18 et 30 ans qui, eux aussi, ont l’ambition de créer leur propre entreprise. Le gagnant dans ce concours obtiendra un d’appui technique par des professionnels. Ensuite, il sera supporté pendant 100 jours à titre de stage. Certes, c’est une nouvelle opportunité, pour ces jeunes, d’intégrer dans la cour des grands. Appui, conseils et expériences sont au rendez-vous !